Margaret River

Notre arrivée : sunset et 4m de vagues

Pleins de surfeurs jusqu'à la nuit

Nous voici arrivés à Prevelly Beach, près de Margaret River depuis déjà 2 jours, et pas trouvé de wifi à pirater… la loose ! On doit vérifier demain si LA bibliothèque de Margaret River a le wifi, on croise les doigts…

La route entre Geraldton et Margaret River était la plus grosse étape de notre trip en Australie : à l’origine environ 700km, soit 8h de route… On avait le choix entre reprendre la belle route côtière, comme à l’aller, ou découvrir la « highway », route parallèle tout à fait identique (2 voies – 110 km/h) mais fréquentée par les Road Trains, énormes camions ayant jusqu’à 3 remorques - environ 36,57 M de long, facile à doubler quoi – mais en fait, roulant pratiquement aussi vite que nous… Bref, en partant de Geraldton, nous ne nous étions toujours pas décidés … mais le sort en a décidé pour nous : l’accès aux 2 routes était coupé pour cause de « bushfire » (gros incendie de brousse), et nous avons du prendre la « Midland Road », parallèle aux 2 autres mais encore plus dans les terres, avec un détour de 80km, soit 1h de route en plus… On n’avait pas besoin de çà ! 

Et là, une route en plein bush, jolie mais monotone, où en 4h on a croisé une demi-douzaine de patelins comptant en général moins de 200 âmes… tels qu’on les imagine avec la station service, les broussailles roulées par le vent, quelques maisons disséminées, un petit commerce et… on est déjà sortis du village…

Et vu le peu de voitures qu’on a croisées, on ne pouvait malheureusement pas occuper Anaïs avec le jeu du « 1er  qui croise une voiture blanche »...

Margaret River change de Geraldton. C’est une région viticole beaucoup plus verte et « tempérée » mais beaucoup plus touristique. 

La côte sauvage rocheuse et la forêt d’eucalyptus géants sont absolument magnifiques, le plus beau paysage de Western Australia jusqu’à présent, malheureusement les dunes autour de notre maison ont été ravagées par un énorme bushfire en novembre, pendant que nous étions en Thaïlande… qui  avait été inondée pendant que nous étions à Maurice. (Si j’étais un néozélandais, je m’inquiéterais…)

Depuis deux jours les vagues sont très impressionnantes, Laurent ne s’en remet pas d’avoir raté la « session de sa vie » samedi.

Il a préféré « observer un peu » avant de se lancer sur le spot annoncé comme le plus radical et le plus dangereux (plein de rochers), mais du coup il s’en veut d’avoir raté ce qui aurait été probablement « LA session de la semaine, voire de toute l’Australie, voire du tour du monde, voire de sa vie » (car les conditions se sont dégradées depuis)

Aujourd’hui, c’était la tempête, et malgré un soleil qui tape, avec le vent de 80 à 100 km/h, la température est devenue polaire (23°C), et on a regretté de ne pas avoir de sweat dans notre valise… Je sais, je sais, on n’a aucune raison de se plaindre de la température ici ;o)

        

Pas mal de voiture durant ces deux jours, pour repérer les spots du coin. Nous avons été 40 km au sud de Margaret River : il nous reste à explorer les 50km au Nord, dure vie que celle du windsurfeur, qui fait beaucoup de repérage, pour finalement peut-être ne pas naviguer du tout… Mais je laisse Laurent raconter cette partie de notre voyage, il le fait si bien …

(Note de Laurent : si si, finalement j’ai pu naviguer à Augusta, près du cap Leeuwin, à l’extrême sud ouest - qui sépare l’Indian Ocean du Southern Ocean. Il y avait des rafales à 45 nœuds et j’ai fait 6 bords, total à la rue … Super quoi. By the way, mille mercis à ma famille de me supporter !!!)

 Sinon, pour vous tous qui attendez le Windytrip kids… le 1er post n’est pas encore visible, mais c’est dur de trouver du temps, et surtout de faire raconter sa vie à Anaïs… Mais ça vient !

Titouan progresse énormément en langage (et en chant !) en ce moment, il va peut-être bientôt pouvoir participer ;o) En tout cas, il nous fait bien marrer.

 Il est 22h30, Laurent ronfle après sa session à 100km/h et je regarde depuis maintenant plus de 2h la finale de Tennis de Melbourne (il y a 3h de décalage horaire entre l’est et l’ouest de l’Australie : à Melbourne, il est 1h du mat), et je me dis que de l’autre côté de la terre, en France, c’est dimanche en début d’après midi et que ma famille doit être en train de regarder la même chose que moi, sauf que moi j’ai les commentaires de L. Hewitt au lieu des commentaires de Nelson Monfort… J’y gagne même si je ne comprends pas grand-chose ;o)

Un avantage néanmoins en France : il n’y a pas une coupure pub entre chaque jeu…

Allez, il est temps pour moi de me concentrer sur les derniers points de la finale de Mebourne…

Un petit diaporama:

Bizz

Gaelle